Ce qu'il faut savoir sur le paludisme tropical.
Lors de notre immersion professionnel au
dispensaire catholique de GONDON, les cas cliniques rencontrés de façon récurrente
étaient : le paludisme, la fièvre typhoïde, les infections urinaires, mais nous allons parler du paludisme.
Le paludisme est une maladie infectieuse
potentiellement mortelle due à plusieurs espèces de parasites appartenants au
genre plasmodium. Le parasite est
transmis à l’homme par piqûre de moustiques infectés donc anophèles femelles
infectée.
Les parasites sont transmis à l’homme par les
piqûres d’anophèles femelles infestées qui pondent des œufs dans les eaux
stagnantes. Une fois piqué, le parasite qui se trouve dans les glandes
salivaires des moustiques pénètre dans le sang humain et la durée d’incubation
est entre 10 à 15 jours. Il se transmet également lors de la transfusion
sanguine ou encore de la mère à l’enfant au cours de la naissance.
La présence du parasite est confirmé à l’aide des examens
:
- GE (goûte épaise)
- NFS (numération formule sanguine)
- TDR ( test à diagnostique rapide)
La fièvre ou l’histoire de fièvre est le
principal signe du paludisme. Si le TDR
est négatif, rechercher une autre source de la fièvre et la traiter. Si le test est
positif,c le cas en paludisme simple ou grave.
Qu’est-ce
que le paludisme simple
Le paludisme est dit simple lorsque le malade
ne présente aucun signe de gravité. Il se distingue par l’un ou plusieurs des
symptômes suivants en plus de la fièvre :
·
Frissons
·
Maux de tête
·
Courbature
·
Douleur articulaire
·
Douleur abdominales chez l’enfant
·
Troubles digestifs (perte
d’appétits, diarrhées, nausées, vomissement)
Qu’est-ce
que le paludisme grave
Le paludisme est dit grave lorsque le malade
présente plusieurs signes de gravité. . Il se distingue par l’un ou plusieurs
des symptômes suivants en plus de la fièvre à 40°c, pouls rapide et faible
:
·
Trouble de conscience (confusion,
délire, coma, somnolence)
·
Convulsions
·
Détresse respiratoire aiguë
(respiration poussive, respiration rapide)
·
Déshydratation (soif, lèvre
sèches, absence de larmes chef l’enfant …)
·
Anémie sévère (conjonctive pale,
taux d’hémoglobine – 5g/dl ou Hématocrite - 15%)
·
Hypoglycémie (Glycémie – 40g/dl)
·
Ictère (jaunisse)
·
Saignement anormal (au point
d’injection, épistaxis)
·
Urine noire ou « coca cola »
(hémoglobine massive)
·
Fatigue extrême
·
Urine rare ou absentes
·
Fatigue extrême
A
l’hôpital catholique saint Albert LEGRAND, traitement du paludisme se fessait
après TDR ou analyse en laboratoire. A titre préventif on recommandait aux
personnes malades l’usage de la moustiquaire et le respect des mesures
d’hygiène diététique.
L’extermination du PALUDIME se faisait en
fonction de la gravité. En première intention on n’a recourt à l’ARTESUNATE
injectable donc le dosage était de H0, H12, H24 et la dose était de 2,4ml/ kg.
En second intention on a la ARTEMETERE injectable donc le dosage était de H0,
H12, H24 et la dose était de 3,2ml/ kg. En on peut avoir recourt à la quinine. Pour un
traitement efficace on à recourt au ATC ou relais oral telque combiar, Malacure …
Rôle de l’infirmier
- Accueillir
le patient ;
- Interroger
le patient et reconnaître les signes du paludisme ;
- Administrer
les soins selon l’ordonnance et faire L’IEC ;
- Faire
comprendre au patient l’importance de dormir sous une moustiquaire, Éviter
Les eaux stagnantes et nettoyer l’environnement ;
- Éviter l’auto-médicamente et comprendre la nécessité de venir à l’hôpital.
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